Coup de foudre à IAE Metz !! Quand notre école "offre" bien plus qu'un diplôme :) !
Présentez-vous (Nom, Prénom) ?
LEFEBVRE (SNOECK) Sarah et LEFEBVRE Cyril
Quels sont vos métiers actuels et quelles études avez-vous suivi pour en arriver là ?
Cyril : Je suis Consultant Entreprise en Gestion-Financement au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn-et-Garonne (Occitanie). Après un DUT GEA à Metz, j’ai poursuivi mes études par une Licence 3 Gestion, puis un M1 « Management de l’innovation, spécialité entrepreneuriat » et un M2 « Administration des entreprises », le tout au sein de l’ex ESM-IAE de Metz (désormais IAE Metz School of Management).
Sarah : Je suis Référente Territoriale Tarn-et-Garonne au sein de France-Active MPA Occitanie. Après une classe préparatoire ECT à Nancy, j’ai intégré Toulouse Business School pour ma Licence 3, puis après plusieurs mois à l’étranger j’ai réalisé un M1 « Management de l’innovation, spécialité entrepreneuriat » et un M2 « Administration des entreprises » au sein de l’ESM IAE.
Qu’est-ce que vous avez aimé à l’IAE à l’époque ?
Cyril : J’ai aimé le réseau des alumni fraichement remis en service, qui permettait de côtoyer au quotidien des professionnels expérimentés et donc de se projeter plus facilement en entreprise. Je garde également un excellent souvenir des « bureaux », ces projets étudiants auxquels on participait chaque mercredi après-midi et qui permettaient d’apprendre à travailler en équipe, et de mener à bien un projet collectif.
Sarah : J’ai beaucoup aimé les groupes « projet » du mercredi après-midi qui permettaient de développer des compétences et travailler en équipe (gestion de projet, management, événementiel, communication, partenariat…) en parallèle de nos cours très théoriques. La vie associative à l’ESM IAE a vraiment rythmé notre parcours dans cette école (intégration de l’AEMI, organisation de différents événements comme le week-end d’intégration, participation à la Coupe de France des IAEs, participation à une compétition en Belgique, …).
Racontez-nous votre première rencontre ?
Nous nous sommes rencontrés le jour de notre rentrée universitaire en Master 1, étant tous deux étudiants au sein du parcours « entrepreneuriat » (petite classe d’une dizaine d’élèves). Nous étions deux étudiants au parcours différents (Sarah sortait d’une classe préparatoire suivie d’une Licence en école de commerce à Toulouse, Cyril avait fait tout son parcours à l’université et dans sa ville natale). On se parlait très peu au début. Nous nous sommes rapprochés au fur et à mesure de l’année, notamment lors de la création de notre équipe pour reprendre l’AEMI avec d’autres amis.
Comment avez-vous connu le réseau des ALUMNI ?
C’est Sarah qui a connu en premier l’association ESM IAE Alumni, par l’intermédiaire du bureau « Carrières et Réseaux ». En effet, un des enjeux du groupe était de créer du lien avec les anciens étudiants et en tant que Cheffe du Bureau, elle a rencontré Hervé Aulner, Pascal Parmentier et Hervé Rondwasser (membres de l’association qui avait été mise en sommeil pendant quelques années). Au fur et à mesure des réunions, un nouveau noyau s’est formé autour de l’association (avec l’intégration de nouveaux membres rencontrés lors du cocktail des anciens organisé par le bureau).
Qui a fait le premier pas vers l’autre ?
Il s’est vraiment fait en même temps, étant dans une petite classe il était facile de trouver des occasions de se rapprocher (travail de groupe, participation à des ateliers en extérieur…) et la préparation d’une équipe AEMI a nécessité de longues sessions de travail en petit comité😊 !
Quels sont les avantages et les inconvénients (s’il y en a bien sûr 😉) du réseau Alumni pour vous ?
Le réseau Alumni est une vraie opportunité de créer un réseau solide, avec un intérêt réciproque pour chacun de ses membres étudiants et anciens étudiants.
Les anciens étudiants peuvent relayer des offres d’emploi et parler de leurs expériences au sein des entreprises dans lesquelles ils ont travaillé. Parfois, une cooptation peut se mettre en place car on connait la qualité des formations ou de certains profils. Mais ils peuvent également mettre à disposition une partie de leur temps pour transmettre leurs compétences complémentaires (suivant le cursus suivi et la carrière par la suite), par exemple en participant à un atelier de simulation d’entretien d’embauche, et répondant à une interview lors de projets de groupe ou réalisation de mémoires.
Les étudiants quant à eux peuvent mettre à disposition leurs connaissances (très actualisées) de leur cursus de formation et les compétences liées à leur génération (ex : meilleure maîtrise des outils numériques et de certains enjeux de société). Ils peuvent réaliser des missions ponctuelles (par l’intermédiaire de la Junior Consulting par exemple) et ainsi intéresser certaines entreprises.
Enfin l’association peut permettre de revoir d’anciens camarades, de créer des amitiés de se rappeler de bons souvenirs de promos.
Cependant, l’inconvénient est que cela prend du temps pour tout le monde, et nombreux sont ceux qui peinent à en trouver. De plus, il s’agit d’un réseau convivial avec une volonté d’entraide, il faut l’intégrer pour les bonnes raisons (un membre qui rejoindrait l’association avec un objectif trop professionnel n’y trouverait pas son compte, on est loin du BNI ou autre réseau dédié au développement de business).
Quels sont vos projets pour le futur (à deux ou seul) ?
Nos aspirations ont bien changé depuis notre sortie d’école en 2017. Nous voulions tous deux démarrer notre vie active dans un environnement plus ensoleillé et avons trouvé assez facilement des postes en Occitanie (Sarah en Cabinet de Conseil en fiscalité de l’innovation et Cyril au sein d’un éditeur de logiciel RH). Mais au fur et à mesure nous avons réalisé que le salaire et les responsabilités n’étaient pas une source d’épanouissement pour nous. Nous avons alors déménagé à la campagne, et nous sommes mis en quête d’emplois correspondant à nos aspirations et nos valeurs (un métier à impact positif sur la société, moins de temps de trajet dans les bouchons toulousains, des horaires cohérents avec le travail à réaliser, la possibilité de faire des rencontres inspirantes, de participer à des projets concrets sur notre territoire…). Nous avons ainsi réalisé un important sacrifice sur notre rémunération, en échange d’une bien meilleure qualité de vie.
Notre objectif pour le futur est de continuer à avancer en ce sens, et pourquoi pas un jour reprendre un petit commerce de proximité dans notre environnement rural.
Selon vous, comment pourrions-nous améliorer le site ou les actions proposés par le réseau ?
Quand nous faisions partie de l’association (vice-présidente, trésorier) nous avons essayé de créer du lien entre étudiants et anciens étudiants (résidant autour de Metz). Cela passait par l’organisation d’événements, par des rencontres et des échanges concrets (avec le soutien du BCR, de M.Husson et Mme Nowak, d’Hervé Aulner et du reste de l’équipe).
Cela prend du temps avant que le bouche à oreilles ne se mette en place et que le nombre de participants croisse et il est important de se rappeler régulièrement ce qui peut pousser les personnes visées à se rassembler.
Concernant le site web, cela a été un défi de partir quasiment de zéro pour constituer une base de données à partir de vieilles archives de l’école et d’anciens étudiants (nous avons recruté un étudiant en stage pendant l’été pour avancer, avons fait des temps de phoning en équipe…). Mais le plus dur était d’attirer les étudiants et anciens étudiants de façon régulière sur le site web. Nous sommes tous pollués par énormément d’informations de toutes sortes, créer du contenu de qualité régulièrement consulté est un vrai défi.
En piste d’actions, peut-être que de s’appuyer sur les outils à distance permettrait d’inclure plus de participants (anciens étudiants ayant quitté la Moselle par exemple, voire travaillant à l’étranger). Afin d’attirer du public il faudrait sonder les étudiants sur les thématiques qui les intéresseraient (ex : les métiers de demain dans tel secteur, trouver un job qui a du sens, le marketing engagé, …) et mobiliser des anciens étudiants experts sur ces sujets (pourquoi pas organiser un live ou une visio-conférence qui s’inclurait dans le cadre de cours).
Et pour finir, quels sont les trois choses essentielles pour une relation qui marche ?
Bonne question, après 6 ans on peut dire que pour nous, la communication, les valeurs communes et l’envie d’avancer ensemble, sont les piliers de notre relation. Ça n’est pas toujours facile, et nous avons tous deux tellement évolué depuis notre rencontre à l’IAE, mais chaque jour nous avançons vers un objectif de vie qui nous rassemble de plus en plus.

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